jeudi 10 juin 2010

DEBAT MARIE JANSON : 1. HISTORIQUE


Photo : La destruction de l'hôtel des Monnaies en 1978.
Lors du débat initié en mars dernier par le Comité de Défense de Saint-Gilles et plusieurs comités de quartier, trois sujets ont été abordés : l'historique, les grands principes et les alternatives. Nous vous présentons, à la veille de la nouvelle enquête publique, le résumé des débats de cette soirée qui a rassemblé près de 80 personnes.

Aujourd'hui : l'historique; demain les grands principes et après-demain les alternatives au projet communal.


Commençons donc par l'historique.
Vers la fin des années 70, alors que l’Hôtel des Monnaies avait été détruit, il n’y avait pas de sous pour reconstruire l’îlot – malgré les différents projets proposés.

En 2002 apparaissent les contrats de quartier, dans le cadre d’une revalorisation des quartiers populaires.

Nous sommes en 2010 : on va vers une « piétonisation » des quartiers commerçants et vers une plus grande verdunisation de l’espace public. La coulée verte est incontournable ; la convivialité et a cohésion sociale l’accompagnent.

Un groupe de travail constitué de commerçants se met en place : l’idée de la construction d’un parking fait surface. Les investisseurs ne peuvent être intéressés que si un parking voit le jour. La commune émet une idée : l’Aegidium, bâtiment remarquable, se travestirait bien en centre de congrès. L’horeca y trouverait également son compte.

Sur la place Marie Janson, une demande de permis est déposée pour déroger au PPAS . Ces PPAS ne couvrent qu’une partie du territoire. Ils définissent des zones constructibles et des zones non constructibles, délimitent les espaces publics des espaces privés,...

En l’occurrence, le cahier des charges a intéressé Interparking … qui n’est pourtant pas venu répondre à l’appel des organisateurs pour défendre leur position et leur vision du dossier. Le public en fut fortement déçu.

Le PPAS suscite don la Région et la commune pour réaffecter la place en un espace où l’on peut déroger à son affectation. Un appel d’offre est lancé. Les travaux pourraient durer 1 an et demi.

La commune étudie la faisabilité financière du projet avec et sans le parking.

L’opposition Ecolo fait remarquer qu’un tel parking (en gros 300 places en souterrain) coûterait 6.000.000 €. C’est ce que coûterait en moyenne la construction d’un tel parking à Bruxelles dans le même type de configuration. La commune estime, elle les travaux à la moitié de ce « devis ». Polémique.

La commune argue qu’à Saint-Gilles, c’est le commerce de proximité qui a la cote. Mais aussi les boutiques spécialisées. Ce qui attire le chaland. Les grandes enseignes se montrent également intéressées.

Le coût prévu est donc de 6 millions d’euros. Pour la commune, c’est une priorité. Le public réagit en estimant qu’il faut utiliser cet argent pour autre chose : dans l’enseignement, par exemple ou pour des infrastructures sportives.

Ce parking sera vite trop petit et il sera de toute façon … si cher !

Merci à Geneviève pour la prise de notes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire