mercredi 31 octobre 2012

LE PARC PIERRE PAULUS EN TRAVAUX



DES CANDIDATS POUR VERDURISER LA RUE DU FORT ?

Quelques habitants de la rue du Fort se sont mis ensemble pour déposer une demande d'aide à Inter-Environnement - et plus particulièrement dans le programme "Quartiers Verts". Le CODES leur apportera son soutien. 

Que proposent les habitants ?

Plusieurs aménagements sont proposés :
La verdurisation des rues ciblées, plantations au pied des arbres existant [et sensibilisation des habitants au maintien de la propreté sur la voie publique], réalisation de balconnets (mobilier de qualité) et plantes grimpantes le long de façades.

Dans le cadre du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg, il avait été question de verduriser la rue du Fort et de se pencher sur la circulation automobile, dense et dangereuse. Ces orientations ont été écartées. Les habitants et "utilisateurs" de la rue, déplorent le manque de verdurisation.

Les habitants ont déjà été réunis à plusieurs reprises : l'enthousiasme est palpable. Les besoins sociétaux (sécurité, propreté, solidarité) et les espaces verts au sein de ce coin de ville ont été soulignés.




La méthodologie imaginée repose sur 4 phases :


Phase 1 : Mobilisation des habitants, riverains,... et associations (contacts et réunions).
Décembre 2012 - Janvier 2013

Phase 2 : Animations pour élaborer le programme et identifier la localisation des balconnets
et des plantes grimpantes + Propositions de design de bacs de plantes, matériau et décoration
(avec la Cité des Jeunes)
Février à avril 2013

Phase 3 : Construction et installation des balconnets, plantations au pied des arbres et aménagements des plantes grimpantes - Remobilisation des habitants [via tracts et apéro
en rue]
Avril à septembre 2013
Fête de fin d'été > septembre avec brocante et rue piétonne

Phase 4 : organisation de la pérennisation de la verdurisation, de l'entretien et des
plantations [juin à octobre 2013]
Organisation récurrente de la fête de fin d'été en collaboration avec l'association des
commerçants (Fort Ensemble).

Si vous vous sentez pousser la main verte, nous vous invitons à nous contacter pour rejoindre les habitants qui mettrons ce projet en oeuvre dès la fin de cette année.

TEMPS D'ATTENTE INTERMINABLE

Les investissements de la STIB sont d'une redoutable pertinence. Il en va ainsi des panneau signalant le temps d'attente des trams et métros. Ce lundi, par exemple, quel ne fut pas le bonheur des voyageurs de pouvoir gérer utilement leur temps en attendant le passage du premier "51" en pleine heure de midi. Plutôt que de patienter bêtement pendant 43 minutes, le panneau leur promettait un délai précis, implacable, clinique. 43 minutes : le temps de prendre un thé en surface, de lire la moitié d'un quotidien, manger une poire, papoter avec deux touristes, constater que les feux de signalisation étaient en panne et redescendre vers les quais. Bon. Le tram était passé. Même pas peur : le suivant devait passer "théoriquement" - donc - quinze minutes plus tard. Hum. Peut-être rentrer chez soi à pied est parfois plus rapide ...

NOUVEL AGENDA ID FORTES

Dans le cadre du projet de redynamisation de la rue du Fort [en tout cas au départ d'une sensibilisation et une participation citoyenne à la (re)construction identitaire de la rue], nous avons installé un panneau avec les activités du mois de novembre organisées par les associations dans la rue.



Ce panneau qui sera actualisé à la fin de l'année est supposé accueillir prochainement les idées des riverains, des commerçants, des passants sur ce qui pourrait améliorer le "bon vivre" dans la rue.


L'artiste, Arnaud Coolsaet, envisage de disposer le long des façades - ou sur les devantures de commerces -  des ardoises sur lesquelles tout un chacun pourrait y apposer ses idées, ses souhaits, ses propositions.


jeudi 25 octobre 2012

Combien de logements vides, finalement ?


Vous le savez, le CODES établi tous les ans un inventaire des logements abandonnés, vides, inoccupés à Saint-Gilles. Bon an mal an, la situation reste préoccupante.

Un communiqué de presse diffusé conjointement avec le Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat précisait que

« Le constat est alarmant : (…) Le RBDH et ses associations-membres de terrain n’ont pas couvert tout le territoire de la Région mais ont repéré 600 adresses de bâtiments vides, soit environ 2.500 logements.

C’est peu comparé à la réalité (on estime entre 15.000 et 30.000 le nombre total de logements vides à Bruxelles) mais c’est déjà beaucoup quand on pense au nombre de ménages bruxellois qui cherchent à se loger dans des conditions décentes et abordables.

Qu’ils soient publics ou privés, les propriétaires ne peuvent pas laisser leurs bâtiments vides et ont l’obligation de mettre leurs biens sur le marché locatif ou acquisitif. C’est pour rappeler cette règle légale évidente et pourtant non respectée à Bruxelles que les associations organisent une campagne de lutte contre les logements vides ».

Une plainte a été déposée auprès de la commune et de la Région à propos de 151 logements totalement inoccupés selon notre observation. Celle-ci repose sur une méthodologie qui vaut ce qu’elle vaut. Elle n’a pas pour prétention d’être scientifique : nous n’avons ni les moyens financiers, ni humains, ni légaux pour vérifier nous-même la réalité de ces supposées inoccupations.

Cette  plainte nous permettait donc de solliciter un acteur qui dispose de ces moyens.

La commune avait trois mois pour réagir à partir du jour du dépôt de cette plainte – le 19 avril 2012. Deux jours avant ce délai, une réunion était planifiée. Nous avons entendu des explications très peu convaincantes : nous n’avons pas obtenu de détail sur les adresses et selon les investigations estivales du personnel communal, seules 13 adresses posaient réellement problème.

Nous avons donc demandé un complément d’informations (comme celle – essentielle – de connaître les réactions précises que prendrait la commune et, bien entendu, les adresses des immeubles). Une nouvelle réunion a été envisagée fin août. C’est finalement fin septembre que la commune nous a donné ses nouvelles conclusions : 44 immeubles sont, selon ses chiffres, effectivement vides sans raison valable.

Au 59 rue Coenraets : deux immeubles incendiés qui attendent d'être restaurés (comme le 57 de la même rue).

C’est quoi une raison valable ? La commune nous a précisé qu’il s’agissait, pour plusieurs propriétaires, d’attendre de débuter les travaux après l’obtention (éventuelle) d’un permis. Les adresses ne nous ont pas été fournies mais promises pour la semaine suivante. Nous les attendons toujours …

Au cours de cette entrevue, la Bourgmestre faisant fonction a proposé de revoir le CODES et le RBDH à intervalle régulier afin de faire le point sur la situation du logement à Saint-Gilles.

Pour notre part, nous avons proposé de diffuser un communiqué pour préciser les résultats positifs de notre interpellation après réception des éléments demandés. Les éléments fournis par la commune étant pour le moins parcellaires et, de plus, invérifiables, il était exclu de publier un tel communiqué.

La commune a en donc publié un en solo, le 3 octobre précisant ceci (les fautes d’orthographe du communiqué ont été corrigées par nos soins) :

« En avril dernier le Collège avait été interpellé par le RBDH (Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat) et le CODES (Comité de défense de Saint-Gilles) au sujet de 151 immeubles a priori inoccupés. Après vérification des données en possession de la commune :
Voici plus précisément le détail du recensement des 151 bâtiments :
♦ 51 bâtiments sont temporairement inoccupés pour cause de travaux de rénovation (et sont exonérés le temps du permis d’urbanisme). Ils devraient être réoccupés à l’issue des travaux.
♦ 42 bâtiments vides ont déjà été répertoriés en 2012 par les services de la commune et seront taxés en fin d’année s’ils ne sont pas réoccupés.
♦ 2 bâtiments s’avèrent inoccupés et la commune en ignorait l’existence. (cfr cadre ci-dessus.)
♦ 10 bâtiments ont été achetés par la Régie foncière communale pour les rénover et les réaffecter en logement. (Ils seront à moyen terme sur le marché locatif.)
♦ 46 bâtiments sont effectivement occupés par des habitants. (Sur base d’enquête de quartier.) »



Pour rappel, le Collège utilise plusieurs outils pour lutter contre les immeubles à l’abandon. Dans le communiqué, elle cite principalement :
« 1) La taxe sur les logements inoccupés : Cette taxe a avant tout un effet dissuasif. Chaque année, des dizaines de propriétaires menacés du paiement de la taxe finissent pas trouver une solution pour réaffecter leur bien en logement.

2) La Régie foncière : chaque année, la Régie achète et rénove des immeubles souvent en mauvais état et inoccupés afin de les mettre en location à un loyer
3) Le Droit de Gestion publique : Le Collège a mis en place le premier projet concret du Droit de Gestion publique en région bruxelloise dans le cadre du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg pour 5 logements. Le Collège souhaite intensifier l’utilisation de cet outil dès que cela s’avère possible.
Ces divers dispositifs font que fort peu de bâtiments demeurent volontairement inoccupés. En
2011, 34 propriétaires ont, malgré tout, laissé leur bien inoccupés et ont donc été taxés. »

A notre connaissance, le texte n’a eu aucun écho dans la presse.

Quelques jours plus tard nous arrive les résultats des investigations de la Région (de l’Administration de l’Aménagement du Territoire et du Logement). En substance, l’AATL nous précise ceci :

« Conformément à la procédure, nous vous informons de la suite donnée aux 151 plaintes introduites simultanément en date du 17.04.2012.
Les recherches cadastrales ont révélé que les 151 plaintes introduites concernaient en réalité
164 adresses différentes. Deux cas particuliers ont ramené in fine ce chiffre à 162
(rue de Russie, 2-4/avenue Fonsny, 11 : il s’agit du même bien ;
rue Coenraets, 97 : ce bien n’existe pas – voir notre note 1 en fin d’article ndlr).

Enfin, bien qu‘ayant fait l’objet d’un traitement identique aux autres plaintes, il est à noter que
le bien sis chaussée d’Alsemberg, 168 se situe sur le territoire de la commune de Forest.

L’enquête réalisée par les inspecteurs de la Cellule Logements inoccupés a déterminé que l’inoccupation était, dans 130 cas sur 162, infondée.

Cette maison au 193-195 Chaussée de Forest est occupée dans le cadre d'une occupation précaire en attendant sa rénovation par la commune [acquisition dans le cadre du contrat de quartier Parc-Alsemberg]


Ce constat, rencontré à 78 reprises, se fonde sur la présence d’au moins une domiciliation par bien communiqué.

Le second motif de mise à l’écart des plaintes repose sur la présence d’un permis d’urbanisme non périmé ou en cours de demande. L’enquête a révélé 48 cas de ce type.

Enfin, quatre autres raisons justifient l’impossibilité de retenir 130 plaintes :
une visite a démontré que des personnes résident dans le logement sans y être domiciliées ;
le bien revêt une autre affection que logement (atelier, industrie, commerce, bureaux,...) ;
le bien est en cours de vente;
le bien est concerné par un projet de rénovation urbaine : impossibilité technique d’effectuer le constat d’inoccupation : inaccessibilité, renseignements manquants,... ;
incendie/sinistre : un délai de deux ans est accordé au propriétaire pour régler les démarches administratives auprès des assureurs et réhabiliter le bien sinistré, c’est le cas des biens sis rue Coenraets, 57 et 59.

La mise à l’écart de certaines adresses peut également être justifiée par plusieurs critères conjoints.

En ce qui concerne les 32 plaintes retenues, 8 ont dejà fait l’objet d’un courrier mettant les propriétaires en demeure. Les 24 cas restants feront également l’objet d’une mise en demeure. Les courriers sont en cours de préparation et seront expédiés dans les meilleurs
délais à l’exception du bien sis esplanade de l’Europe, 23-29 dont l’enquête en cours n’a pas encore permis d’identifier le nouveau propriétaire.

La Cellule Logements inoccupés se tient entièrement à votre disposition pour toute précision ou information complémentaire concernant les motifs étayant les plaintes non retenues. »

Bien que plus précis dans l’exposé des critères permettant de retenir si un immeuble est réellement abandonné, certaines explications nous laissent sur notre faim. Notamment le fait d’écarter une adresse parce que quelqu’un y est domicilié : est-ce pour autant que l’immeuble n’est pas vide ?

Inutile de dire que nous n’en resterons pas là. Il faudra que l’on s’y fasse : nous taperons sur le clou le temps qu’il faudra pour que la situation s’améliore.

Note 1 : En réalité, nous avons identifié le n° 77 rue Coenraets et pas le 97. Cela est probablement dû à une erreur d’encodage.

vendredi 19 octobre 2012

MARCHE EXPLORATOIRE RUE DU FORT

Les Ateliers Urbains vous invitent le mercredi 31 octobre (à 14h) et le samedi 3 novembre (également à 14h) à une marche exploratoire dans la rue du Fort et les alentours :

Le quartier de la rue du Fort fait actuellement l’objet d’un contrat de quartier. Celui-ci prévoit un volet participatif. L’occasion pour les Ateliers urbains, basés pendant 4 mois au Pianofabriek, d’essayer la pratique des marches d’exploration urbaines.



Une marche d’exploration urbaine, qu’est-ce que c’est ? 

Un moment où un groupe constitué d’habitants et d’usagers d’un quartier se réunit pour parcourir un itinéraire qu’il définit, et où chacun exprime son vécu, ses usages et sa perception de ce morceau de territoire… 

Quel en est le but ? Se rencontrer, échanger autour d’un espace qu’on pratique régulièrement, décrire les situations rencontrées, poser les problèmes qu’on y ressent (liés à l’accessibilité, au genre, à l’aménagement…), formuler des idées et des propositions de changement,…

Nous vous proposons donc deux rendez-vous pour marcher ensemble dans la rue du Fort. Cela ne demande aucune expérience ni préparation préalable, juste l’envie de passer un moment ensemble à prendre du recul et poser son regard sur des aspects de son quartier auxquels on est parfois tellement habitué qu’on n’y prête plus attention.

Accompagné par : Gwenaël Breës & Axel Claes.
Durée : 3 heures.
Maximum 8 participants par groupe (habitants et travailleurs du quartier).

Les réservations se font ici.

GUILLAUME TELL 46 : UN CHANCRE VA DISPARAITRE


Depuis plusieurs années maintenant, une maison incendiée était laissée à l'abandon. La commune convoitait le bâtiment qu'elle souhaitait acquérir dans le cadre du Contrat de Quartier Parc-Alsemberg. Le parcours fut de toute évidence parsemé d'embûches. Arrivée à ses fin, les riverains attendaient avec impatience qu'un projet se mette en place.

C'est maintenant chose faite puisqu'un panneau annonce le début des travaux en 2014. Ceci étant, nous ignorons pourquoi il faille encore attendre plus d'un an pour débuter ces travaux ...


ASSEMBLEE DES HABITANTS LE MARDI 23 OCTOBRE A 19.00

L'Assemblée des Habitants se réunira le mardi 23 octobre de 19 à 21 heures au Pianofabriek.

A l'ordre du jour, nous proposons les points suivants :

L'approbation du compte-rendu de la séance du mardi 28 août 2012,

Les chantiers en cours. Nous ferons le point sur :

ID Fortes,  « Quartiers verts 2012 », Ateliers Urbains et le contrat de quartier « Parc-Alsemberg »
Contrat de quartier durable « Bosnie » 
Le déménagement de la prison de Saint-Gilles : contacts avec IEB, Forest et Neder-over-Hembeek 
Aménagement du (grand) Parvis 
Action logement vides : les résultats 
La Poste et les PMR 


Le timing « chantier Théodore Verhaegen » et maintien des transports en commun.

Et enfin les inévitables divers (avec notamment) :
Urbanisme et pauvreté : bilan définitif
Prochaine demande de permis pour Victor
Le mémorandum "élections" pour les nouveaux conseillers communaux.

REAMENAGEMENT DU PARVIS : ON Y PENSE

A la fin de l'été, la commune a lancé un nouveau projet : celui de réaménager le Parvis. Ce n'est bien sûr pas pour demain. En août a été lancée la première phase : celle de concevoir une esquisse de ce que pourrait être le "Grand Parvis" de Saint-Gilles - l'espace situé entre "le carré de Moscou" et la chaussée de Waterloo.

Un bureau d'architectes a été mandaté par Atrium pour réaliser cette esquisse. Celle-ci serait déposée prochainement au Conseil Communal.

Atrium et le bureau d'architectes a réuni une large palette d'acteurs concernés par la question : la police, les services communaux, le secteur associatif, les commerçants, ... et le Comité de Défense de Saint-Gilles [pour le relais avec les habitants].

Le prestataire a présenté à l'occasion de cette table ronde un diagnostic du parvis Saint-Gilles dans le cadre du projet « esquisser le futur parvis de Saint-Gilles », allant du général vers le particulier, pour permettre une compréhension des différents systèmes qui engendrent la diversité de l’endroit. Une observation de l’architecture, du patrimoine, de la notion de durabilité et de l’aménagement a été menée.

Plusieurs constats ont été faits :

Quant à l’implantation des terrasses : il y a un réel conflit entre circulation piétonne et automobile ;

La végétation : importante pour l’agrément ;

Il faut établir un lien entre éclairage public et sécurité – le principal problème sécuritaire est localisé sur la place Marie Janson ;

La collecte des déchets pose des problèmes (le manque de régularité de l’Agence Bruxelles-Propreté, la suppression récente de containers,…) ;

L’articulation entre le marché et les commerces du parvis se passe en bonne intelligence, avec toutefois des difficultés rue du Fort (échoppes devant des vitrines de commerces ouverts) ;

On déplore un mauvais état général du sol ;


Plusieurs autres observations ont été émises par les participants à la table ronde.

A propos de l'éclairage : L’église était jusque à il y a peu de temps éclairée depuis l’intérieur et mettait donc en valeur la beauté des vitraux. Il faut repenser l’éclairage sur le parvis et privilégier un éclairage chaleureux renforçant la dimension humaine;


A propos des terrasses : l’implantation et l’importance des terrasses posent un problème de sécurité pour les piétons, notamment au début de la rue du fort, devant la brasserie Verschueren. Une piste : l’élargissement du trottoir.

A propos de l'unité du "grand" et du "petit" parvis - notamment en termes de mobilité : 
- Le passage du bus entre les deux parvis vers et depuis l’avenue J. Volders est souvent gênant (et gêné);
- La livraison des commerces sur le parvis et alentour génèrent une importante activité, qui perdurera après le réaménagement;
- Le triangle au début de la rue du Fort est relativement dangereux à cause d’une mauvaise adéquation entre voitures, terrasses, piétons;
- La (quasi) totalité des nombreux potelets amovibles est défectueuse. Les bornes rétractables ne sont pas imaginables (pour des questions de coût, de gestion, etc.).

A propos des livraisons de Match, rue du Fort, se font par une plate-forme qui est placée au-dessus du trottoir et dévie les piétons sur la voie publique - ce qui est dangereux.

A propos du cheminement des piétons devant l’église : c'est très glissant.

A propos du haut de la rue de l’église et la - nouvellement baptisée -  rue des Kuulkappers font partie intégrante de la problématique. Il faut les intégrer dans l’étude.

La réfection des raccordements individuels à l’égout se fera préalablement au chantier d’espace public. Différentes techniques existent (en fonction de l’état des lieux), les moins nuisibles seront privilégiées.

L’écoulement des eaux de pluie pose problème au petit parvis, vu l’absence d’avaloir.

Quelques pistes pour une unité du grand et du petit parvis.

Faciliter la liaison piétonne entre les deux parvis;
Envisager la possibilité d’un espace partagé pour le carrefour Waterloo/Fort/Volders (la chaussée serait au même niveau que les trottoirs);
Installer des bornes amovibles devant l’église pour permettre malgré les nouveaux aménagements les cérémonies;
Matérialiser le tracé de la ligne de métro (un marquage à la peinture au sol par exemple);
Revoir le tracé de l’amorce de la rue du Fort au petit parvis.
Articuler le projet de réaménagement du parvis avec le projet participatif ID Fortes, en cours avec les habitants et commerçants de la rue du Fort;

Il semble pertinent d’élargir les trottoirs au débouché de la chaussée de Waterloo avec le parvis (entre le Louvre et le Stivale) pour améliorer le confort des 11.000 piétons quotidiens.


A propos de la piétonisation du Parvis 

La piétonisation du parvis se profile comme la seule option (elle est déjà un fait durant les grandes vacances dété et les marchés). Plusieurs questions se posent : le phasage, le maintien de la circulation, les zones de livraison, … Cette question va de pair avec la réhabilitation de la place Marie Janson, tant sous l’angle de l’aménagement que sous l’angle de la gestion (de la surveillance policière ?). Supprimer le stationnement sur le Parvis suppose pour les clients et les badauds de devoir davantage traverser la place Marie Janson - ce qui est aujourd’hui rédhibitoire pour certains.

La piétonisation serait une réalité avant la réalisation du parking, au vu de la différence de timing entre les deux projets. A terme, la piétonisation de la chaussée de Waterloo entre le petit et le grand parvis pourrait aussi être envisage le samedi (jour de marché).

A propos du revêtement du sol 

Les manoeuvres des poids lourds doivent être prises en considération lors du choix du matériau de revêtement de sol. Il y a aussi un impact du marché sur l’état très abîmé du sol. Le revêtement de sol actuel est dangereux car glissant et dégradé.

A propos des plantations 

Quelles plantations peut-on imaginer pour le Parvis (qui pourrait s'inscrire dans une coulée verte venant du Parc de Forest via la place Morichar, le Parc Pierre Paulus et rejoignant la Porte de Hal). En tout cas, l’alignement d’arbres pose des problèmes : au-dessus du métro, les arbres ne survivent pas. De plus, le double alignement ne met pas en valeur la place car le procédé est adapté aux lieux de circulation en ligne droite. Une piste à étudier serait de rendre public l’espace vert (appartenant à la STIB) situé derrière la Maison du Peuple, au-dessus de la station de métro.

A propos du mobilier urbain

On peut envisager la possibilité d’introduire du mobilier de type bancs (inexistant actuellement), de façon à répondre aux besoins, notamment, des PMR. On peut aussi envisager des toilettes publiques.

Enfin, on peut le bureau d'architecte propose de considérer une mise remise en valeur des devantures commerciales. Il est précisé qu’Atrium dispose d’un budget à cette fin, pour l’octroi de primes à la rénovation des devantures. Atrium propose aussi un accompagnement des commerçants demandeurs. Plusieurs primes ont déjà été octroyées, d’autres sont à l’étude.

Il existe aussi une volonté de relancer le cercle d’histoire, et de valoriser son fonds exceptionnel en permettant sa consultation (par la mise sur pied d'expositions, par exemple,…). 

ET VOUS : QU'EN PENSEZ-VOUS ,

Nous avons déjà, au sein de nos membres, recueilli divers avis et remarques. Si vous souhaitez réagir ou donner votre avis ou vos propositions, n'hésitez pas à nous contacté sur ce blog ou en nous envoyant un mail via cette adresse (ici). Vous pouvez évidemment nous téléphoner au 02/539.22.83.

COLLECTE DE VERRE ENTERREES : CA MARCHE ?

Les collectes sélectives et le recyclage des déchets font aujourd'hui partie intégrante de al vie des ménages. Pour ce qui est des collectes de verre, les saint-gillois ont deux possibilités de s'en débarrasser :
soit en les jetant dans les bulles à verre,
soit en les déposant dans une déchetterie - mais il n'y en a plus dans la commune.

Pour ce qui est des bulles à verre, on peut regretter le bruit du verre qui se brise et les incivilités consistant à jeter les bouteilles et autres bocaux ou flacons à côté des bulles.

Régulièrement revient à la surface l'idée de recourir à des bulles à verre enterrées.

Comment ça marche ?


Les seuls éléments visibles sont deux tuyaux noirs en plastique. L'un destiné à la récolte du verre blanc et l'autre du verre de couleur suivant les mentions inscrites sur ces tubes. A leur sommet, une étoile en caoutchouc empêche la pénétration de l'eau de pluie. Sous terre, ce sont deux cuves en acier galvanisé 3 m3.
La vidange s'effectue de la même manière que pour les bulles classiques. Grâce à un crochet, la bulle est soulevée avec sa dalle. A noter qu'un dispositif de sécurité a été prévu pour éviter qu'un passant ne tombe dans le trou laissé par la cuve lors de la vidange : la plate-forme sur laquelle la cuve est posée remonte en même temps qu'elle pour s'arrêter à fleur de sol. Elles sont vidangées au moins une fois par semaine et en tout cas chaque fois qu'elle est remplie aux 3/4 . A chaque vidange, l'opérateur effectue une pesée et le rythme de passage peut être modifié en conséquence.

Mais est-ce que c'est pour autant plus facile à gérer ?

A en voir l'exemple d'Anvers, ce n'est pas évident (voir ci-dessus la photo devant la gare).



mercredi 17 octobre 2012

LA PAUVRETE EST UNE VIOLATION DES DROITS DE L'HOMME

Le 22 décembre 1992, l’Assemblée générale des Nations Unies proclamait le 17 octobre journée internationale pour l'élimination de la pauvreté (voir ici la résolution des Nations Unies). Elle invitait ainsi les états et les associations à mettre la question de la pauvreté à l’ordre du jour et à entreprendre les démarches nécessaires pour réellement combattre la pauvreté. La date choisie fait référence au rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme et des Libertés à Paris le 17 octobre 1987. Ce jour-là était inaugurée une dalle en l’honneur de toutes les victimes de la faim, de l’exclusion et de la violence. Chaque 17 octobre, des personnes se réunissent dans le monde entier pour rappeler que la pauvreté est une violation des droits de l’homme.

Vous pouvez consulter le site du BAPN pour de plus amples informations sur les actions en matière de lutte contre la pauvreté - il n'est pas très à jour, malheureusement. Vous pouvez aussi visiter le site du Forum Bruxellois de Lutte contre la pauvreté en cliquant ici.